Les 20 bonbons anciens qui nous manquent le plus aujourd’hui

20 bonbons anciens qui nous manquent le plus aujourd'hui

Les souvenirs d’enfance se réveillent souvent autour d’un goût sucré oublié. Ces bonbons d’autrefois, avec leurs emballages colorés et leurs textures uniques, évoquent des après-midis interminables à la récréation ou des dimanches en famille. Beaucoup ont disparu des rayons, remplacés par des versions modernes, mais leur absence laisse un vide. De la Normandie aux confiseries artisanales, ces friandises portaient des histoires locales et des saveurs authentiques. Aujourd’hui, fouiller dans les archives sucrées permet de raviver ces moments. Cette liste explore vingt d’entre eux, chacun avec son histoire et son arôme distinct. Prêts à remonter le temps ?

Les bonbons des années 1960 : une douceur simple et rustique

Dans les années 1960, les bonbons se fabriquaient encore à la main dans de petites boutiques. Leur simplicité contrastait avec l’effervescence de l’époque. Ces friandises, souvent vendues à l’unité, incarnaient la générosité des confiseurs locaux.

Les berlingots normands

Dur et translucide, ce bonbon en forme de losange brillait sous la lumière. Fabriqué avec du sucre cuit et des arômes de menthe ou de rose, il craquait sous la dent avant de fondre lentement. Originaire de Honfleur, il se distribuait lors des fêtes patronales. Sa rareté actuelle s’explique par la disparition des ateliers traditionnels, mais des amateurs le recréent chez eux pour retrouver ce piquant frais.

Les caramels mous d’Isigny

Originaire de la fromagerie normande du même nom, ce caramel crémeux se moulait en petits cubes enveloppés de papier ciré. Son secret résidait dans le beurre salé qui adoucissait le sucre fondu. Les enfants en glissaient un dans la poche pour le déguster discrètement. Bien que des versions industrielles existent, l’authenticité du produit artisanal manque cruellement.

Les bonbons coquelicot

Teints en rouge vif, ces boules dures imitaient les pétales des fleurs des champs. Leur goût floral, subtil et légèrement acidulé, rappelait les promenades printanières. Produits en petite quantité dans le Berry, ils ont succombé à la concurrence des colorants artificiels plus vifs.

Lire aussi :  Temps de conservation bonbon Haribo : durée et astuces pour les garder frais

Les friandises des années 1970 : explosion de couleurs et de formes

Les seventies ont apporté une vague de créativité aux bonbons. Les emballages psychédéliques et les formes ludiques attiraient les regards. Ces bonbons incarnaient la liberté post-soixante-huitarde, avec des saveurs audacieuses.

Les cachous Lajaunie

Petits dragées noirs à la réglisse, ils se cachaient dans les poches comme des trésors. Leur amertume persistante se mêlait à une douceur enrobée de sucre. Vendus en boîtes métalliques, ils accompagnaient les pauses-café des adultes et les jeux des enfants. Leur production a cessé dans les années 80, laissant les fans en quête d’alternatives fades.

Les zanoïds

Ces pastilles effervescentes pétillaient sur la langue avec un goût de citron vert. Leur emballage en sachet opaque ajoutait du suspense à l’ouverture. Populaires dans les écoles, ils ont disparu avec les réglementations sur les additifs gazeux.

Les cigarettes au chocolat

Longues et fines, ces bâtonnets enrobés de chocolat noir simulaient des cigarettes inoffensives. Leur croquant externe cédait à une crème fondante. Symbole d’une époque plus permissive, ils ont été retirés pour des raisons de santé publique, mais leur souvenir reste vif.

Les bonbons iconiques des années 1980 : du volume et de la surprise

Les années 80 ont vu naître des bonbons géants et interactifs. L’abondance économique se reflétait dans leur taille généreuse et leurs effets spéciaux.

Les sucettes géantes

De la taille d’une main d’adulte, ces sphères multicolores se suçaient pendant des heures. Leurs couches alternées de fruits et de crème offraient une découverte progressive. Fabriquées par des marques locales, elles ont été éclipsées par des formats plus pratiques.

Les cacahuètes caramélisées

Enrobées d’un caramel doré et craquant, ces noix se grignotaient par poignées. Leur sel naturel équilibrait la douceur excessive. Vendues en sachets kraft, elles animaient les kermesses villageoises avant de s’effacer des étals.

Lire aussi :  Les bonbons Skittles de la société Wrigley

Les rouleaux de réglisse

Enroulés comme des parchemins, ces bandes noires se déroulaient pour révéler un cœur moelleux. Leur goût intense de racine divisait les amateurs, mais les convertissait vite. La mode des bonbons sans sucre les a relégués au rang d’oubliés.

Les raretés des années 1990 : fantaisie et exotisme

À l’approche du nouveau millénaire, les bonbons intégraient des influences internationales. Leurs emballages high-tech et saveurs hybrides marquaient la transition.

Les barres Bozo le clown

Chocolatées et noueuses, ces barres portaient l’effigie d’un clown espiègle. Leur fourrage aux noisettes grillées offrait un croquant irrésistible. Limitées à une production saisonnière, elles ont cessé avec la fin de la licence.

Les cœurs mousseux à la Milky Way

Légers comme des nuages, ces cœurs gonflés de guimauve se noyaient dans du chocolat au lait. Leur texture aérienne contrastait avec la densité du fourrage caramélisé. Retirés pour des raisons diététiques, ils hantent encore les rêves sucrés.

Les fruits confits en dragées

Cerises et abricots séchés, enrobés de sucre cristallin, ils fondaient en bouche avec un jus concentré. Préparés par des artisans provençaux, ils ornaient les tables de Noël avant de devenir une denrée rare.

Une sélection des vingt bonbons les plus regrettés

Pour résumer ces trésors perdus, voici une liste des vingt bonbons qui reviennent le plus souvent dans les conversations nostalgiques. Chacun mérite une place d’honneur dans nos mémoires.

  • Berlingots normands : dur et mentholé.
  • Caramels mous d’Isigny : crémeux au beurre salé.
  • Bonbons coquelicot : floral et rouge vif.
  • Cachous Lajaunie : réglisse en dragées.
  • Zanoïds : effervescents au citron.
  • Cigarettes au chocolat : croquantes et noires.
  • Sucettes géantes : multicouches fruitées.
  • Cacahuètes caramélisées : salées-douces.
  • Rouleaux de réglisse : en bande moelleuse.
  • Barres Bozo le clown : chocolatées noueuses.
  • Cœurs mousseux Milky Way : aériens au caramel.
  • Fruits confits en dragées : juteux cristallins.
  • Pâtisseries Snack 7 : gâteaux beurrés miniatures.
  • Plaques de Zan : effervescentes plates.
  • Bonbons Han ! Han ! : à la menthe explosive.
  • Guimauves au café : mousseuses amères.
  • Dragées surprises : fourrées à l’anis.
  • Nougat de Montélimar ancien : aux amandes rustiques.
  • Pralines roses : croquantes lyonnaises.
  • Boules de gomme acidulée : pétillantes vertes.
Lire aussi :  Conservation Rocher Coco : Astuces et Techniques pour Garder Vos Douceurs Intactes

Pourquoi ces bonbons persistent-ils dans nos souvenirs ?

Leur disparition coïncide avec l’industrialisation massive des confiseries. Les normes sanitaires et les goûts uniformisés ont favorisé les produits longue conservation. Pourtant, des initiatives locales renaissent : des confiseurs redécouvrent les recettes ancestrales, utilisant des ingrédients bio pour recréer ces saveurs. Par exemple, à Honfleur, un atelier propose des berlingots revisités avec des herbes locales. Ces efforts préservent un patrimoine gustatif qui unit les générations.

Recréer la magie à la maison

Face à l’absence de ces bonbons, cuisiner chez soi devient une aventure. Des recettes simples, transmises oralement, permettent de les refaire. Pour les berlingots, faire bouillir du sucre avec de l’eau et un zeste de menthe, puis couler dans des moules en forme de losange. Le caramel d’Isigny demande du beurre de ferme fondu lentement. Ces expériences relient le passé au présent, transformant la cuisine en laboratoire de souvenirs.

Bonbon Saveur principale Années d’or
Berlingots normands Menthe 1960
Caramels mous d’Isigny Beurre salé 1965
Cachous Lajaunie Réglisse 1970
Sucettes géantes Fruits mixtes 1980
Cœurs mousseux Caramel 1990

Ce tableau illustre quelques exemples phares, avec leurs époques de gloire. Explorer ces bonbons anciens révèle plus qu’un simple plaisir : une capsule temporelle sucrée. Leur retour, même modeste, enrichit nos tables et nos récits. Qui sait, un jour, ils pourraient reconquérir les étagères des épiceries fines.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *